Urs Odermatt Arnold Odermatt The Odermatt Channel The Odermatt Shop Nordwest Film AG, alte Spinnerei 1, 5210 Windisch, Schweiz, +41 56 442 95 90, mail@nordwestfilm.ch Bücher

In zivil

 

Es ist über vierzig Jahre her, und ich erinnere mich, als wäre es gestern gewesen: Die beißenden Gerüche nach Photochemie aus dem elterlichen Badezimmer, die schnarrenden „Verstanden“-„Antworten“-Schreie aus dem Funkgerät, das Quietschen des steifen schwarzen Ledermantels vor dem nächtlichen Aufbruch. Notfall war fast immer, und er war fast immer nachts. Der Polizist, der mein Vater war, war in seinem Dienstleben zu keinem Zeitpunkt privat. Er war nur in zivil. Das heißt auf Pikett. In Bereitschaft. Auf Abruf. Arbeit und Dienst immer in Griffnähe.

 

Einen Hauch von Dienst hatten auch die sonntäglichen Familienspaziergänge in den Weiler Rotzloch, eine idyllische Ecke am Vierwaldstättersee. Nicht im Sinne einer unangenehmen Dienstverpflichtung mit Gattin samt Kindern, sondern vielmehr als Fortsetzung seiner Rolle in der Öffentlichkeit. Jede Präsenz, auch privat und mit Familie, war immer auch eine Demonstration ziviler Korrektheit. Der Polizist war nach dem Pfarrer und dem Arzt die dritte Säule des Vorbilds im Dorf, und deren Familien – des Pfarrers natürlich nicht, schließlich ist Nidwalden katholisch – waren das fleischgewordene Comme-il-faut.

 

Nidwalden in den sechziger Jahren – ein ländlicher Kanton und damals nur durch eine Zugbrücke über eine See-Enge erreichbar – prägte die Jugend des Polizistensohns mit einer Sozialisierung auf dem schmalen Grat zwischen dem Mief dörflicher Enge und der Geborgenheit dörflicher Überschaubarkeit, zwischen Sozialprestige und besonderer sozialer Kontrolle. Eine Gratwanderung, wie ich sie heute wieder erlebe: Beim urbanen Wohnen und Arbeiten in einem Industrieloft mit seiner befreienden räumlichen Offenheit verwischen die Grenzen zwischen Arbeit und Nichtarbeit, zwischen privat und dem fremden Besucherblick in vertrauter Weise.

 

Nicht nur die zivile Zeit war knapp bemessen, knapp und teuer war auch das Filmmaterial, das für zivile Photos zur Verfügung stand. Ein Bild pro Sonntag mußte reichen. Der Rest des Films stand dienstlichen Zwecken zur Verfügung. Und ein ordentliches Bild brauchte Zeit: Frisch geduscht, in gebügeltem Hemd und sauberer Bluse warteten Gattin, Sohn und Tochter in der aufgeräumten Stube oder im Garten auf den Entschluß des Photographen. Geduldig bis genervt, nicht anders als die Kollegen im Dienst.

 

Aus diesem Zwang zur Sparsamkeit wurde später eine Methode der Selbstdisziplin. Auch ohne Not zu Sparsamkeit. Ein Bild war dann gestaltet, wenn es gemacht war. Ein zweites Bild wäre bloß Beiwerk – „überflüssiges Zeug muß nicht sein“ (Arnold Odermatt). Nie vergessen werde ich die Gesichter in einer Frankfurter Presseagentur, die nach dem Entwickeln eines Rollfilms, dessen Zustellung mit Kurier sie teuer bezahlt hatten, ein einziges Bild über das bestellte Ereignis auf dem sonst leeren Negativstreifen fanden. Nun, „ein“ Bild war bei Arnold Odermatt bestellt, nicht „Bilder“. Zum Glück war der Photograph damals kein Star, sonst hätte man diese Sparsamkeit der Allüre verdächtigt.

 

In zivil erzählt von einer Zeit, die sehr weit weg scheint. Und die doch noch sehr vertraut ist. Da ist sie also wieder, diese Gratwanderung der Gefühle: zwischen dem Wunsch nach Vergessen und dem Herandrängen sentimentaler Erinnerungen. Die Zeit war schrecklich, die Zeit war schön. Vielleicht ist es diese Prägung in einer sehr eigenen Welt, die vielen Menschen aus dem alpinen Raum das Gespräch mit Deutschen aus den neuen Bundesländern einfach macht: Schimpfen auf meine Vergangenheit darf nur ich; die ändern müssen sie schön finden. Es ist die Prägung einer geschlossenen Gesellschaft, wo jeder jeden kennt und jeder von jedem alles weiß.

Urs Odermatt

 

*

 

Hors service

 

C’était il y a plus de quarante ans, et pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier : l’odeur âcre des produits photochimiques en provenance de la salle de bains des parents, les „Compris – Transmettez“ nasillards jaillissant de l’émetteur-récepteur, le bruissement du manteau noir en cuir rigide annonciateur d’un départ nocturne. C’était presque toujours une urgence, et c’était presque toujours la nuit. Durant ses années de service, le policier qu’était mon père n’a pas connu un seul instant de vie privée. À la maison, il était simplement en civil. Il était „de piquet », comme on dit en Suisse. De garde. À disposition. Travail et service à portée de main, en somme.

 

Même pendant les promenades dominicales en famille dans le hameau de Rotzloch, petit coin idyllique du Lac des Quatre-Cantons, la notion de service n’était jamais bien loin. Non pas dans le sens d’une obligation familiale un peu contrariante dont il aurait eu à s’acquitter envers femme et enfants, mais plutôt comme une incontournable extension de son rôle à la sphère publique. Tout acte de présence, même à titre privé et en famille, était par la même occasion une démonstration de bienséance civique. Le policier était, après le prêtre et le médecin, le troisième pilier du modèle villageois, et leurs familles – sauf celle du prêtre bien évidemment, le canton de Nidwald étant catholique – étaient l’incarnation du „comme il faut“.

 

Dans les années soixante, le canton de Nidwald était un canton rural alors uniquement accessible par un pont levant qui enjambait un rétrécissement du Lac des Quatre-Cantons. Il imprégna profondément les années de jeunesse du fils de policier dont le processus de socialisation se fit sur une corde raide entre atmosphère étouffante et sentiment de sécurité propres à l'univers villageois, entre prestige social et contrôle social. Cette sensation de marcher sur la corde raide, je la retrouve aujourd’hui, mais cette fois-ci en milieu urbain: en habitant et travaillant dans un loft industriel, espace ouvert et libérateur où s’effacent à nouveau de manière familière les frontières entre travail et non-travail, entre sphère privée et regard étranger du visiteur.

 

Si le temps en civil était rare, la pellicule allouée aux photos en civil était également rare et chère. Une image par dimanche, pas plus. Le reste de la pellicule était réservé aux besoins du service. Et faire une image convenable, voilà qui demandait un peu du temps: tout juste sortis de la douche, la chemise repassée, la blouse propre, épouse, fils et fille attendaient, dans le salon parfaitement rangé ou dans le jardin, que le photographe se décide enfin. Souvent patients, parfois exaspérés, à l'image des collègues en service.

 

Avec les années, cette exigence d’économie a débouché sur une véritable autodiscipline. Économe oui, mais pas uniquement par nécessité. Si la photo avait été prise, c’est qu’elle était bonne. Point final. Une seconde photo n’aurait été qu’accessoire – „à quoi bon tous ces machins superflus“ (Arnold Odermatt). Jamais je n’oublierai la tête des employés de cette agence de photo de Francfort, qui, après le développement de la pellicule livrée à grands frais par un coursier, ne trouvèrent qu’une seule et unique image de l’événement qu’ils avaient demandé de couvrir; le reste du négatif était vide. Et bien, ils avaient commandé „une“ image à Arnold Odermatt, non pas „des“ images. Heureusement qu’il n’était alors pas célèbre, on aurait vite fait d’assimiler cette économie à des airs de stars.

 

Hors service parle d’une époque qui nous semble tellement lointaine. Mais qui nous est pourtant tellement familière. Les voici donc à nouveau, ces sentiments sur la corde raide: entre volonté d’oubli et remontée de souvenirs sentimentaux. C’était une époque terrible, c’était une belle époque. L’empreinte d’un univers très personnel, voilà peut-être ce qui facilite tellement l’échange entre bon nombre d’habitants de l’espace alpin et les Allemands originaires de l’ancienne RDA: moi seul ai le droit de râler sur mon passé; les autres sont priés de l’admirer. C’est bien là la marque d’une société à huis clos, où tout le monde se connaît et où tout le monde sait tout de l’autre.

Urs Odermatt

 

*

 

Off Duty

 

It is more than 40 years ago but I remember it as if it were yesterday: the acrid smell of photographic chemicals from my parents’ bathroom, the snarled calls from the walkie-talkie – „understood“, „over“ – and how the stiff black leather jacket squeaked before he set out for the evening. It was almost always an emergency and almost always at night. During his years of service, the policeman who was my father was never completely off duty. He was only ever in plain clothes, which meant on standby, ready to go, on call: work and service were always within reach.

 

Even our Sunday family strolls through the idyllic hamlet of Rotzloch on Lake Lucerne were tinted by officialdom. Not in the sense of an unpleasant official duty in the company of his wife and children, but as the continuation of his public role. His presence anywhere, even off duty with his family, was unavoidably a demonstration of civil correctness. Alongside the minister and doctor, the policeman was the third pillar of village society, and their families – not the minister’s of course, Nidwalden is after all Catholic – were the epitome of how to behave.

 

Nidwalden in the 1960s – a rural canton only reachable at that time by a drawbridge across a narrow point on the lake – shaped the youth of this policeman’s son in social conditions trapped between the stale existence and security of an uncomplicated rural life, between social prestige and control. This was a balancing act of the kind I am experiencing renewed today. Living and working in an urban environment, in an industrial loft with liberating open spaces, the boundaries between work and non-work, between private and public blur in ways already familiar to me.

 

Not only was my father’s off-duty time in short supply, the film material available for his off-duty photos was scarce and expensive. One picture each Sunday had to suffice, the rest of the film was reserved for official purposes. And a proper picture took time: his wife, son and daughter, freshly showered in pressed shirts and clean blouses, awaited the photographer’s decision in the tidy living room or garden. Patient or full of irritation, we were no different from his work colleagues.

 

Such enforced economy later became a means of self-discipline, even when there was no need for it. A picture was composed only once it had been taken, a second picture would have been no more than an additional task: in Arnold Odermatt’s own words, „there is no need for anything superfluous“. I will never forget the faces at a Frankfurt press agency when they discovered a solitary picture of an event they had ordered after developing a roll of film whose delivery by Courier they had paid good money for. Apart from this single photograph, the negative strip was blank – they had technically ordered „one“ picture, not „pictures“. Fortunately at this time Odermatt was not yet a star, otherwise such economy may have seemed suspicious.

 

Off Duty speaks of a time that appears distant, yet is still familiar. And here it is again, this balancing act of feelings: between a wish to forget and the clamorings of sentimental memories. The times were dreadful, the times were great. Perhaps it is this location in an extremely particular world that makes it easy for many people from the alpine regions to converse with those from former East Germany. Only I can complain about my past; others must find it good. It is the stamp of a closed society in which everybody knows everybody else and everybody knows everything about everybody.

Urs Odermatt

 

*

 

Plötzlich sind die Kinder keine Kinder mehr. Der Körper des Jungen streckt sich, die Schultern werden breiter. Plötzlich trägt er wilden Afrolook und Schlaghosen. Seine jüngere Schwester, deren offenes Lachen uns über die Jahre begleitet hat, senkt den Blick plötzlich pubertär unsicher nach unten.

 

Es entsteht fast eine gewisse Wehmut, wenn man diese Bilder betrachtet, gerade so, als habe man ein Familienalbum durchgeblättert. Und eine Art Familienalbum ist es ja auch, dieses dicke Photobuch – wenn auch nicht die eigenen Verwandten darin der Vergänglichkeit enthoben werden, sondern die des Schweizer Photographen Arnold Odermatt – Schwager, Nichten, Schwiegermutter, Bruder und vor allem natürlich die Ehefrau und die beiden Kinder haben hier, mit sichtbar mehr oder weniger Begeisterung, Modell gestanden.

 

Modell? Aber ja. Tatsächlich sind diese Aufnahmen alles andere als familiäre Schnappschüsse, bei denen allein der emotionale Moment zählt. Sie sind bis ins Detail inszeniert, Merkmale wie Licht und Bildausschnitt künden von hoher photographischer Könnerschaft, kurz: von Professionalität und künstlerischem Sinn. Und das von einem Schweizer, der bis zu seiner Pension Polizist war? Nun gut, Polizeiphotograph. Ein Ort künstlerischer Inspiration ist das aber gemeinhin nicht, zählt dabei doch eher das kriminalistisch verwertbare Dokument.

 

Doch just mit Aufnahmen, die er an Tatorten gemacht hatte, begann Odermatt als Photograph wahrgenommen zu werden – nachdem sein Sohn, der Regisseur Urs Odermatt, die Bilder Anfang der neunziger Jahre entdeckt hatte. Die Veröffentlichung unter Titeln wie Karambolage oder Meine Welt machten in der Kunstszene Furore. Mittlerweile hatte der heute 85jährige, der die meiste Zeit seines Lebens im Schweizer Urkanton Nidwalden verbracht hat, Einzelausstellungen in Berlin, München, Genf, Chicago, Paris und New York.

 

Das alles wäre nicht denkbar, wenn „seine Welt“ nicht auch ein Stück weit unsere wäre. Auch wenn Odermatt in den Bildlegenden sogar die Anwesenheit treuer familiärer Begleiter akribisch notiert hat – darunter Dackel Lumpi (1958-67), Pudel Ali (1961-70) oder Mischling Bleß (1962-70), illustrieren die Photographien nicht nur seinen persönlichen Mikrokosmos, sondern dokumentieren auch die damalige Zeit.

 

In seinem neuen Bildband mit dem Titel In zivil ist es die Spanne zwischen 1947 und 1975. Die Ehefrau hieß noch „Gattin“, Skischuhe wurden geschnürt, Schweizer Berge und Seen wirkten unberührt; man erfährt, daß es in dem Land einen Weiler namens Rotzloch gibt – und ist trotz des Namens umgehend bereit, ihn als idyllisch zu imaginieren.

 

Zu sehen sind vor allem Urlaubsbilder aus der ganzen Schweiz, von Reisen nach Italien oder Szenen von zuhause. Der Großteil der Bilder ist schwarzweiß, wo Farbe auftaucht, leuchtet sie so phantastisch, daß William Eggleston neidisch werden müßte. Und so privat die Bilder einerseits sind, so gezielt scheinen sie in ihrer Inszenierung des Korrekten und Perfekten von vorneherein für die öffentliche Betrachtung gedacht zu sein.

 

Pittoreske Landschaften, ein aufgeräumter Alltag, eine allzeit vorzeigbare Familie, Bilder einer bürgerlichen Existenz im Idealzustand. Weil es die nicht mehr gibt, oder weil sie zumindest andere Formen angenommen hat, wirken diese Bilder wie eine Kulturgeschichte der Familie. Vergangen also und insofern doch anfällig für (nostalgische) Gefühle. Das stellt die Nähe zu den Menschen auf den Bildern her.

 

Beabsichtigt oder nicht: Dieser Bildband ist die Potenzierung dessen, was Familienalben von dir und mir können. Und ist genau deshalb ein Fall für die Öffentlichkeit.

Tamara Dotterweich

Als die Ehefrau noch Gattin hieß

Nürnberger Zeitung, 4. Dezember 2010

 

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Der Schweizer Polizist Arnold Odermatt (1925) wurde erst im Ruhestand berühmt – als Photograph. Sein Sohn, der Regisseur Urs Odermatt (1955), gab 2001 den Bildband Karambolage heraus, in dem sein Vater Aufnahmen der bizarrsten Verkehrsunfälle im Schweizer Kanton Nidwalden versammelt hatte. Traurige Bilder von zerbeultem Blech und dem Eindringen des Schicksals in vermeintlich durchgeplante Leben, Bilder vom Ende des Unterwegsseins, melancholisch, manchmal auch grotesk-komisch.

 

2007 erschien der Band Im Dienst, in dem Arnold Odermatt den Alltag seiner Polizeidienststelle über die Jahrzehnte hinweg photographisch festgehalten hatte. Wie technisch dilettantisch die Polizei in den fünfziger und sechziger Jahren die Jagd auf Temposünder eröffnete, hat heute eine ähnlich absurde Komik wie Bilder, in denen die Gesetzeshüter in schrillen Badehosen am Vierwaldstättersee Mund-zu-Mund-Beatmung üben.

 

Die Odermatt-Trilogie wird nun vervollständigt durch den schwergewichtigen und großformatigen Band In zivil (...). Hier ist ein Stück Familiengeschichte der Odermatts zu besichtigen: die Familie im Freibad, auf der Bergwanderung, im Urlaub am Meer, im trauten Heim. Es sind Familienbilder, in denen sich diejenigen erkennen, die in den sechziger Jahren aufgewachsen sind.

 

In seinem Vorwort schreibt Herausgeber Urs Odermatt über den „Mief dörflicher Enge“ und die „Geborgenheit dörflicher Überschaubarkeit“. Das Filmmaterial war knapp und teuer, also mußte pro Wochenende oftmals ein Photo reichen – kein Vergleich mit der Bildverschwendungssucht des digitalen Zeitalters. Die Menschen auf den Photos sind frisch gewaschen und stecken in gebügelten Hemden und Blusen. So setzt sich der ausgeprägte Ordnungssinn des Polizisten Odermatt auch im Privatleben fort. Ein wunderbarer Band zum Gucken, Staunen, Schmunzeln.

Andreas Sommer

Ordnung muß sein, auch wenn der Polizist in zivil ist

Heilbronner Stimme, 1. Februar 2011

 

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Wie kommt man bloß auf die Idee, das eigene Familienalbum bei einem Kunstbuchverlag unterzubringen – noch dazu, wenn man als Sohn des Photographen höchst selbst im Fokus steht? Nein, Masochismus ist nicht das Motiv, obwohl der sensible Betrachter der dreihundertsiebenundvierzig Aufnahmen, die in dem wuchtigen Photoband In zivil versammelt sind, ums Fremdschämen nicht ganz herumkommt. Auch ein übersteigerter Hang zur Selbstdarstellung scheidet aus. Denn welch normalgereiftes männliches Wesen sieht sich selbst schon gerne in properer Kinderklubjacke und besockten Sandalen oder, derweil im Halbstarkenalter, mit Flokatijacke und Seventiesmatte? Für alle, die wir etwas auf unsere Persönlichkeitsrechte geben oder auch nur froh sind um die Abnabelung von Mami und Papi, ist unschwer zu übersehen: Urs Odermatt, seines Zeichens erwachsen und ein erfolgreicher Film- und Theaterregisseur, hat ein echtes Opfer gebracht. So gestattete er seinem Vater nicht nur, ihn nebst Schwester Doris und Mutter Dorly als Prototyp der Schweizer Mittelstandsfamilie einer Weltöffentlichkeit zu präsentieren. Urs Odermatt ist vielmehr der Entdecker und Herausgeber des photographischen Werks seines Vaters Arnold.

 

Arnold Odermatt wiederum hat in seinem Leben das erfahren, was man späten Ruhm nennt. Bis zu seiner Pensionierung 1990 war er zweiundvierzig Jahre lang bei der Nidwaldner Kantonspolizei beschäftigt. Als junger Verkehrspolizist in der Innerschweizer Provinz tat der heute 85jährige etwas für damalige Verhältnisse völlig Unübliches: Statt wie seine Kollegen eine Skizze anzufertigen, hielt er die Unfallstellen, die er vorfand, mit der Kamera fest. Zunächst auf der Wache belächelt, durfte er sich schließlich ein kleines Labor in der Besenkammer einrichten. Doch über die Veröffentlichung auf der Lokalseite kamen seine gewissenhaft beigebrachten Beweismittel nie hinaus – bis Sohn Urs im Zuge der Recherchen für einen Film den Schatz des Vaters hob: 1993 erschien die Werkgruppe Meine Welt, es folgten Karambolage und Im Dienst. Und spätestens seit Odermatt 2001 auf der Biennale in Venedig ausstellte, belächelt ihn niemand mehr.

 

Dank In zivil wissen wir jetzt, daß der ehemalige Polizeiphotograph auch privat stets im Dienst war – als unermüdlicher Dokumentarist und Meister der Inszenierung zugleich. Ob er seine Frau im Stanser Wohnhaus ablichtet oder sich selbst per Fernauslöser am Strand von Rimini, ob das perfekte Familienglück im Engelberger Schnee stattfindet oder vor der Kulisse des Hamburger Hafens – Urs Odermatt stellt lakonisch fest: „Schimpfen auf meine Vergangenheit darf nur ich; die ändern müssen sie schön finden.“

Eva Westhoff

Flokatijacke und Seventiesmatte

J’N’C Magazine, Düsseldorf, 4/2010

Keine Familie ohne Familienbilder. Jedes zweite Photo ist ein Familienbild – schnell betrachtet, sogleich vergessen. In diesem Ozean der Verwechselbarkeit tragen die Familienphotos von Arnold Odermatt eine eigene Handschrift: Die Bilder des Polizisten und Photographen sind an der Aufgeräumtheit, der klaren Ordnung und der abgeklärten Haltung der Personen zu erkennen, auch wenn es sich bei den Zivilisten nicht um Polizisten nach Feierabend, sondern um die eigene Familie handelt.

 

In zivil zeigt, wie das Leben aussieht, wenn der Streifenwagen in der Garage parkt und die Uniform am Bügel hängt: Frisch geduscht warten Gattin, Sohn und Tochter in der Stube oder im properen Garten auf die Aufnahme – geduldig bis genervt, nicht anders als die Kollegen im Dienst, weil ein ordentliches Bild eben seine Zeit braucht. So entsteht ein eindrückliches Dokument über die Inszenierung eines Lebens in einer kleinen dörflichen Welt, wo der Feierabend eines Polizisten nicht privat, sondern zivil ist.

 

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II n’y a pas de famille sans album de photo. Une photographie sur deux est une photo de famille. Parmi ces milliers d’images indiscernables, les photos d’Arnold Odermatt ont un aspect unique: clairement structurées, les images de ce policier photographe sont faciles à reconnaître par l’air serein des personnages. Le fait que Hors Service soit un livre sur sa propre famille ne change pas son écriture photographique.

 

Cet ouvrage montre comment se passe la vie une fois que la voiture de patrouille est garée et l’uniforme rangé dans l’armoire. Bichonnés, son épouse et ses enfants attendent dans le jardin ou le salon que la photo soit prise – parfois visiblement énervés par la longueur de la séance. Mais de ce processus, aussi fatiguant pour la famille que pour les collègues au travail, résultent des documents impressionnants de la vie rurale de la province nidwaldienne, de la mise-en-scène du monde villageois où un policier, même après la fin du travail, est, à la rigueur, hors service – mais jamais en privé.

 

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Does any family not have family photos? Every other picture taken is a family photograph and most are glanced at quickly and just as quickly wiped from memory. In this sea of sameness, Arnold Odermatts family photos bear his signature stylef standing out for their clarity and order and the detached demeanor of his subjects.

 

In Off Duty, the police officer and photographer shows life after he has parked his cruiser in the garage, turned off the scanner and hung his uniform in the closet. Showered and clad in fresh shirts and clean blouses, the photographer’s spouse, son and daughter wait in the living room or garden for their close-ups. Sometimes they wait patiently and at other times they are annoyed – not very different from the reactions of colleagues on duty, who also learned that a good photograph takes time. Odermatt created an impressive document of life within a small village, where the police officer off-duty was not exactly private but civilian.

 

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Unglück und Glück sind die antipodischen Themen im Werk des Schweizer Photographen Arnold Odermatt. Mit dem Unglück hat es begonnen. Vielleicht hielt der Verkehrspolizist Odermatt den Anblick ineinander verkeilter, umgekippter oder an einem Peitschenmast gescheiterter Fahrzeuge einfach nicht mehr anders aus als mit einem nüchternen Photo, das zwischen ihm und dem Unfall Distanz herstellte. Vielleicht faszinierte den 1925 im Kanton Nidwalden geborenen und seiner Heimat lebenslang treu gebliebenen Mann aber auch, wie der Geschwindigkeitswahn der Menschen immer wieder an Hindernissen kollabiert.

 

Aber den Autodidakten, der heute als Pensionär am Vierwaldstädtersee lebt und dessen photographisches Werk erst dank seines Sohnes bekannt wurde, muß ein sonniges Gemüt geleitet haben. Nicht nur, daß er die böse Seite der Verkehrsunfälle, die Verletzten und Toten, instinktiv außen vor ließ – was die komische Wirkung der Karambolage-Bilder erst ermöglichte. Auf der anderen Seite hat er, nicht minder intensiv, die eigene Familie als heile Welt ins Bild gesetzt. Odermatt komponiert diese Szenen derart sorgfältig und genau, daß der Betrachter im Widerspruch zwischen Formwillen und banalem Inhalt leicht eine ironische Absicht vermuten kann. Doch nichts lag ihm ferner.

 

Die Galerie Springer & Winckler präsentiert Odermatts Werk in Berlin regelmäßig seit 2000. Standen erst die Karambolagen im Mittelpunkt, spannt die neue, vierte Ausstellung den Bogen von den Polizeibildern und als Werbung gedachten farbigen Dienstaufnahmen zu einer kleinen Serie seiner Selbstporträts und vor allem zu den Familienszenen. Der Polizist beziehungsweise Oberleutnant Odermatt ist In zivil ebenso präzise ans Werk gegangen wie bei den Menetekelbildern von der Straße, nur eben zusätzlich mit anrührender Herzlichkeit. Wie gut paßt da zum Beispiel das rosa gestreifte Kleidchen der Tochter zum schwarzen Pudel, den sie an der Leine hält, und beides zum Grau des Asphaltbandes, das sich zwischen grünen Wiesen den Berg hinaufschlängelt. Ein blauer Himmel wölbt sich darüber, und die kleine Gruppe der sonntäglichen Spaziergänger neben der Berghütte im Hintergrund verheißt Glück und Geborgenheit.

 

Die Mischung aus bescheidenem Kunstwillen und biederem Familien- wie auch Heimatsinn sichert diesem Oeuvre viel spontane Sympathie. Odermatt ist ein Meister der Familienikone, die ihren altväterlichen Atelierstil hinter sich gelassen hat, um unter freiem Himmel fröhliche Wiederkehr zu feiern, mag auch das Leben draußen und werktags so gefahrvoll sein wie lange nicht mehr. Unglück und Glücksverlangen bedingen einander. Der Kunsthandel profitiert von diesem Boom und verlangt 2200 Euro für ein Schwarzweißphoto und 5000 Euro für jede farbige Aufnahme.

Hans-Jörg Rother

In zivil – die wunderbaren Photos

von Arnold Odermatt

Der Tagesspiegel, Berlin, 30. Oktober 2010

 

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Nach Im Dienst nun In zivil. So waren sie, die fünfziger und sechziger Jahre: Papa war der Chef, er machte die Regeln und die Photos, in der Schweiz und anderswo. Die Bilder sind unseren so ähnlich, man faßt es nicht. (...) Wir stöbern in fremden Photos – und sehen unsere eigenen. Sonderbare Erfahrung.

Monika Burghard

Radio Berlin 88,8, 25. Juli 2010

 

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Der neue großformatige Bildband ist sehr persönlich: In zivil. Hors service. Off Duty. Man kann Urs Odermatt, den Theater- und Filmregisseur, als Spring-ins-Wohnzimmer (1958) oder als wuscheligen Beatnik (1975) entdecken. Vater Odermatt präsentiert sich oben ohne (1953) und hat auch seine Frau als Eva photographiert. Das gefiel der Familie nicht, und so sieht man ein Couchbild mit Abriß, heißt, ohne posierendes Modell (Ehefrau). Eine (private) Welt abseits des Polizeialltags eben – vor fünfzig, sechzig Jahren.

Ursula Klein

Klein Report, Zürich, 28. Juli 2010

 

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Ein VW Käfer, der auf dem Rücken liegt, hilflos, nun, hilflos eben wie ein Käfer, der auf dem Rücken liegt. Ein Mercedes, der sich brachial um eine Laterne gewickelt hat und jetzt so aussieht wie eine zerknitterte, aufgespießte Olive im Martini. Das sind die Bilder, die man im Kopf hat, wenn von Arnold Odermatt die Rede ist. Odermatt: Das ist der Polizist mit der Kamera. Eine Art Weegee der Schweiz, der in der Nachkriegszeit das photographiert hat, was Weegee in den vierziger Jahren in den USA als Polizeifunkpressephotographie etabliert hatte. Während aber Weegees Bilder brutal sind, schamlos nah, hart mit dem Blitz ausgeleuchtet, sind Odermatts Bilder respektvoll auf Abstand bedacht. Weegee ist immer ein Komplize und Zeuge der Tat, Odermatt aber ist der Sachverständige: ruhig, seriös, nüchtern.

 

Während Weegee immer versuchte, der Polizei zuvorzukommen, war Odermatt selbst die Polizei. 1925 in Oberdorf, Kanton Nidwalden, geboren, trat Arnold Odermatt 1948 in die Nidwaldner Polizei ein. Und wurde eher aus Verlegenheit und einer Neigung zur Akribie ein großer Photograph. Vor allem die Verkehrsunfälle, zu denen er gerufen wurde, photographierte er (mit einer Rolleiflex) – nicht im Dienste eines boulevardesken Voyeurismus, sondern aus Gründen des Protokolls. Nicht so sehr am Drama, sondern eher am Verstehen interessiert. Und doch – oder eben deshalb: wurde daraus eine Kunst. Die Kunst, genau hinzuschauen. Im Jahr 2001 wurden seine so eigensinnigen wie präzisen Bildarbeiten von Harald Szeemann für die 49. Kunstbiennale in Venedig ausgewählt. Der Polizist, der ein Photograph war, wurde bekannt als Photograph, der ein Polizist war. Die Bilder gingen um die Welt.

 

Der Reiz des soeben bei Steidl von seinem Sohn, dem Regisseur Urs Odermatt, herausgegebenen, sorgfältig zusammengestellten Bildbandes Arnold Odermatt – In zivil liegt nun darin, einen ganz anderen Odermatt zu zeigen: den Privatmann in zivil. Den Vater, Skiläufer, Vespafahrer, Urlauber – und grandios normalen Familienmenschen. In einem uniformierten Dasein – auch ohne Uniform. Über die Jahre sind Bilder der Familie entstanden, die auch Bilder einer Ära sind. Da ist die Nachkriegszeit, und da sind die Träume von den Reisen, der Stolz auf das neue Auto, der Sohn vor dem Gipfelkreuz, das Schwesterchen mit Hund, dann, 1970 der Ausbruch aus dem Schweizer Dorfleben – auf nach San Diego. Mit Hawaiihemd und Ford Mustang. Auch das: eine Art Uniformsehnsucht der Zeit. Bis heute. Grauenhaft. Und so schön. Man könnte heulen. Wenn man Unfälle sieht. Und wenn man alte Familienbilder sieht, auch.

Gerhard Matzig

Die Familie als Unfall, Drama und Idyll

Arnold Odermatt in einem grandiosen Bildband

Süddeutsche Zeitung, München, 3. März 2014

 

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Die Landschaft um Stans versinkt im Regen. Doch ein Schirm mit gelben Blumen und ein lachendes Gesicht seiner Tochter genügen Arnold Odermatt, um Lebens­lust ins Bild zu zaubern. Die Familie weiß: Der Vater ist Photograph und fühlt sich auch im Dienst, wenn er zu Hause ist. Tagsüber dokumentiert er mit der Kamera die verunfallten Autos am Vierwaldstättersee, am Wochenende die Familie. In zivil, aber nicht privat. Die Crashbilder haben längst die gebührende internationale Aufmerksamkeit gefunden. Nun legt Sohn Urs Odermatt auch die Aufnahmen aus dem Familienalbum vor. Sie zeigen dieselbe Ruhe, mit der der Polizeiphotograph die Welt wahrnimmt, und machen gerade deshalb das Leben einer Familie in der Schweizer Provinz zum Spiegel für die Gesellschaft und das Lebensgefühl einer Epoche. Man möchte das Buch gar nicht mehr zur Seite legen.

Gerhard Mack

Lebensgefühl – Polizeiphotograph in zivil

NZZ am Sonntag, Zürich, 26. September 2010